Biodiversité

Habitats

DES HABITATS DIVERSIFIÉS
LA FORÊT
Plus de 75 % du territoire d’action de Corridor appalachien est couvert par la forêt. Plusieurs espèces de la flore et de la faune dépendent entièrement ou en partie des milieux forestiers.

À titre d’exemple, on considère que plus de 90 % des espèces d’oiseaux nord-américaines menacées dépendent des habitats forestiers (American Forest Foundation, 2006); 12 % de la flore menacée ou vulnérable au Québec y trouve refuge.

Les forêts procurent de nombreux autres bénéfices. Elles jouent un rôle clé dans le maintien de la qualité de l’eau et dans la séquestration du carbone, un enjeu bien réel à l’heure des changements climatiques.

 

Pour Corridor appalachien, la protection du territoire forestier doit prendre en compte le contexte local et régional de la forêt tant du point de vue social, économique que sur le plan écologique.

DES MILIEUX HUMIDES FRAGILES
Parmi les écosystèmes aquatiques à protéger, les milieux humides arrivent en tête de liste étant donné leurs rôles importants dans le maintien de la qualité de l’eau et de la biodiversité.
Ces milieux sont des composantes essentielles des bassins versants.

Les milieux
humides sont :

des filtres naturels

qui améliorent la qualité de l’eau en retenant les sédiments et les éléments nutritifs

des barrières naturelles

qui régularisent le débit et diminuent les risques d’inondation

des sites d’alimentation
et de reproduction

de nombreuses espèces

des lieux de pratique
d’activités de plein air

comme la chasse, la pêche, la randonnée ou l’observation des oiseaux.

Les menaces à l’intégrité des milieux humides, entièrement situés sur des terres privées, sont nombreuses. Dans le contexte où le marché immobilier local est en pleine croissance et considérant l’attrait qu’exerce le milieu rural sur les citadins pour l’achat de résidences secondaires, le développement immobilier constitue une menace majeure pour les milieux humides.

Pour Corridor appalachien, la préservation des milieux humides doit se faire en collaboration avec les propriétaires mais aussi avec les municipalités. Celles-ci peuvent contribuer directement à la conservation des milieux humides en collaboration avec les organismes de conservation locaux.

VÉGÉTATION

NOTRE TERRITOIRE D’ACTION CHEVAUCHE DEUX ZONES BIOCLIMATIQUES, SOIT CELLES DU DOMAINE DE L’ÉRABLIÈRE À TILLEUL ET DE L’ÉRABLIÈRE À BOULEAU JAUNE. IL ABRITE PLUSIEURS ÉCOSYSTÈMES FORESTIERS EXCEPTIONNELS, SOIT DES FORÊTS RARES, DES FORÊTS ANCIENNES (QUI N’ONT JAMAIS SUBI D’INTERVENTIONS DE LA MAIN DE L’HOMME) ET DES FORÊTS REFUGES (QUI ABRITENT DES ESPÈCES MENACÉES OU VULNÉRABLES).

Le couvert forestier est dominé par l’érable à sucre, le bouleau jaune, le hêtre à grandes feuilles, l’érable rouge, le tilleul d’Amérique, le frêne d’Amérique, le cerisier tardif, l’ostryer de Virginie et le noyer cendré. La pruche de l’Est et le pin blanc ne sont présents que localement.

À plus de 400 mètres d’altitude, plusieurs espèces ne sont plus présentes et seuls les érables, le bouleau jaune et le hêtre persistent. Ces essences, surtout feuillues, sont remplacées à environ 700 m par le bouleau blanc et le sapin baumier. Les hauts sommets, à plus de 800 m, arborent une coiffe nettement plus boréale dominée par le sapin baumier et l’épinette rouge.

FAUNE

NOTRE TERRITOIRE D’ACTION ABRITE DE NOMBREUSES ESPÈCES FAUNIQUES DONT LE CERF DE VIRGINIE, L’ORIGNAL, L’OURS NOIR, LE LYNX ROUX, LE COYOTE, LE CASTOR, LE RATON-LAVEUR, LE PORC-ÉPIC, LE PÉKAN, LA LOUTRE DE RIVIÈRE ET LE LIÈVRE D’AMÉRIQUE. LA RÉGION EST ÉGALEMENT RÉPUTÉE POUR SA RICHESSE EN AMPHIBIENS ET REPTILES : ON EN DÉNOMBRE UNE VINGTAINE D’ESPÈCES. DE TOUTES LES ESPÈCES, LES MAMMIFÈRES À GRAND DOMAINE VITAL ET LES OISEAUX DE FORÊT D’INTÉRIEUR SONT PARTICULIÈREMENT VULNÉRABLES AUX PERTURBATIONS.

LES MAMMIFÈRES À GRAND DOMAINE VITAL
Le corridor naturel des Appalaches est un habitat spécialement propice pour les « mammifères à grand domaine vital ». Ces espèces ont besoin de vastes superficies boisées non fragmentées ou reliées entre elles par des corridors pour compléter leurs cycles de vie et leurs activités (reproduction, alimentation, refuge, etc.).

ESPÈCES

DOMAINE VITAL

PÉKAN 600 À 4000 ha
LYNX ROUX 5000 ha
COUGUAR 4000 À 9000 ha
ORIGNAL 6000 À 10000 ha
OURS NOIR 6000 À PLUS DE 10000 ha

LES OISEAUX DE FORÊT D’INTÉRIEUR
Les vastes forêts non fragmentées jouent un rôle important dans le maintien de populations d’oiseaux de la forêt profonde comme le grand pic, le troglodyte mignon, la paruline flamboyante, la chouette rayée et plusieurs autres espèces d’oiseaux de proie.

FLORE

ON RÉPERTORIE PLUS DE 1000 ESPÈCES DE PLANTES SUR NOTRE TERRITOIRE D’ACTION. MALGRÉ SA GRANDE DIVERSITÉ, LA FLORE DEMEURE PEU CONNUE DANS CERTAINS SECTEURS MONTAGNEUX OU PEU ACCESSIBLES.

PLUSIEURS ESPÈCES IDENTIFIÉES SONT CARACTÉRISTIQUES DES APPALACHES

  • l’aster acuminé
  • l’athyrie à sores dense
  • le trille rouge
  • la viorne à feuilles d’aulne

  • l’ancolie du Canada
  • la dennstaedtie à lobes ponctuées
  • le polystic de Braun
  • le verâtre vert

  • le sénécio de Robbins
  • la tiarelle à feuilles cordées
  • l’eupatoire rugueuse

  • l’hydrocotyle d’Amérique
  • la violette blanche
  • la violette à feuilles rondes

ESPÈCES MENACÉES

PLUSIEURS ESPÈCES SUSCEPTIBLES D’ÊTRE DÉSIGNÉES MENACÉES OU VULNÉRABLES ONT ÉTÉ RAPPORTÉES SUR LE TERRITOIRE D’ACTION DE CORRIDOR APPALACHIEN. ON PENSE NOTAMMENT AU COUGUAR, À LA TORTUE DES BOIS, AU FAUCON PÈLERIN, AU PETIT BLONGIOS, À LA GRIVE DE BICKNELL, À LA PARULINE À AILES DORÉES ET AU MARTINET RAMONEUR.

La région est réputée pour sa richesse en amphibiens et reptiles. Une vingtaine d’espèces dont plusieurs figurent sur les listes d’espèces en péril au Canada ou d’espèces menacées, vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées au Québec, y compris: la tortue des bois, la tortue serpentine, la grenouille des marais, la salamandre à quatre orteils et deux salamandres sans poumon associées aux ruisseaux de montagne, soit la salamandre pourpre et la salamandre sombre du Nord.

Par ailleurs, la région est connue pour ces affleurements de serpentine, une roche peu fréquente à l’échelle mondiale. Ces affleurements peuvent révéler la présence de la verge d’or de la serpentine et de l’adiante des montagnes vertes, des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables au Québec.

OBSERVATIONS FAUNIQUES

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Les données recueillies servent aux biologistes qui font le suivi d’espèces.
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LE LIEU

(COORDONNÉES GPS SI POSSIBLE)

L’ESPÈCE

(SI POSSIBLE)

LA TAILLE

(spécialement pour les tortues)

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POUR SIGNALER UNE TORTUE :
www. carapace.ca

Ce site de Conservation de la nature Canada
regroupe l’ensemble des observations de tortues au Québec.

tortue

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FICHES TECHNIQUES