UN INVESTISSEMENT DE PLUS DE 1 MILLION DE DOLLARS POUR LA CONSERVATION D’ESPÈCES EN PÉRIL

Un monarque (Adobestock).

L’UNION FAIT LA FORCE :
CORRIDOR APPALACHIEN ET SEPT ORGANISMES RÉGIONAUX
S’ENGAGENT À AMÉLIORER LA CONSERVATION D’ESPÈCES EN PÉRIL
GRÂCE À UN INVESTISSEMENT DE PLUS DE 1 MILLION DE DOLLARS 

Eastman, Québec (20 janvier 2021) – Suite à l’annonce du gouvernement du Canada pour l’octroi d’un investissement de 1,07 million de dollars sur quatre ans pour conserver les espèces en péril dans la région des montagnes Vertes du Nord, au sud du Québec, Corridor appalachien est heureux d’annoncer la mise en place d’un groupe de collaboration novateur afin de propulser les efforts de conservation dans la région.

« La région des montagnes Vertes du Nord supporte une grande biodiversité et abrite 42 espèces en péril, dont le papillon monarque », souligne Lyne Bessette, députée de Brome—Missisquoi. « La conservation de ce milieu permet d’assurer la survie de ces espèces et de lutter contre les changements climatiques. Le travail de terrain effectué par Corridor appalachien et ses partenaires est essentiel. C’est en collaborant avec les collectivités locales que nous pourrons réaliser l’objectif du Canada, à savoir protéger un quart de nos terres et un quart de nos océans d’ici 2025.»

Adjacente à la frontière canado-américaine, l’aire naturelle des montagnes Vertes du Nord comprend de grandes superficies forestières et se distingue par une concentration de lacs inégalée ailleurs dans les Appalaches et possède de nombreux milieux humides. Dans la grande région du sud du Québec, on retrouve près de deux tiers de toutes les espèces recensées dans la biodiversité québécoise.

Le noyer cendré (Juglans cinerea) (Corridor appalachien).

Les principales menaces qui pèsent sur l’habitat essentiel des espèces concernées dans l’aire naturelle des montagnes Vertes du Nord sont la destruction, la fragmentation et la dégradation des milieux naturels, l’expansion des activités récréatives, l’agrandissement du réseau routier, la surexploitation des ressources, la présence accrue d’espèces exotiques envahissantes et de certaines espèces indigènes problématiques, la présence d’activités agricoles et les changements climatiques.

Pour augmenter les retombées positives de l’investissement octroyé sur les espèces en péril, Corridor appalachien a créé un groupe de travail régional unique en son genre composé d’organismes environnementaux de différents horizons, soit le Réseau de milieux naturels protégés, le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François, l’Organisme de bassin versant de la Yamaska, la Fondation SETHY, QuébecOiseaux, Conservation de la Nature Canada et le Zoo de Granby.

 Tortue des bois (Marc Lepage).

Au cours des prochaines années, ces organisations vont travailler de concert pour maximiser les bienfaits des sommes octroyées par le gouvernement du Canada en concentrant leurs efforts sur cinq thématiques principales, soit : l’augmentation de la collaboration entre les partenaires pour dynamiser le partage de pratiques innovantes en matière de conservation; la réalisation de suivis concertés relatifs à certaines espèces menacées ou en péril; la protection de milieux naturels déterminants pour les enjeux de conservation; l’accompagnement du milieu municipal pour la prise en compte des corridors écologiques, afin de favoriser la connectivité et l’adaptation aux changements climatiques; et la tenue de diverses activités d’éducation et de sensibilisation démontrant l’importance de la conservation des milieux naturels comme solution d’adaptation aux changements climatiques.

« Au cœur de toute cette programmation, on retrouve une collaboration unique », explique Martine Ruel, directrice intendance et partenariat chez Corridor appalachien. « Tous les organismes impliqués sont animés par une vision commune et une volonté implacable de faire ce qu’il y a de mieux pour conserver la beauté et la santé du précieux environnement qui nous entoure. En unifiant nos forces et notre engagement, nous serons en meilleure position pour générer des retombées positives sur la biodiversité et les collectivités. Nous sommes très reconnaissants du soutien du gouvernement du Canada pour accélérer ces initiatives. »

« Le Zoo de Granby est surtout reconnu comme un acteur important dans la protection des espèces exotiques, comme l’éléphant et le gorille au Cameroun », partage Patrick Paré, directeur, conservation et recherche au Zoo de Granby. « Toutefois, nos biologistes mènent également plusieurs projets au Québec sur les tortues, les chauves-souris ou les oiseaux insectivores aériens. Par cette initiative de conservation dans les Montagnes Vertes du Nord, il est extrêmement stimulant de travailler à la préservation des espèces menacées avec Corridor appalachien, à travers des projets où on sent vraiment l’appréciation de la population », il conclut.

Petite chauve-souris brune (Yves Déry).

À PROPOS

Lieux prioritaires désignés par les collectivités pour les espèces en péril du Fonds de la nature du Canada
L’initiative nommée Lieux prioritaires désignés par les collectivités pour les espèces en péril du Fonds de la nature du Canada est une initiative de financement de 15,6 millions de dollars d’une durée de quatre ans qui relève d’Environnement et Changement climatique Canada.

CONTACT
Marie-Hélène Thibeault
Coordonnatrice des communications
Corridor appalachien
579-488-6670

www.corridorappalachien.ca